LISIS
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Céline Pessis

Post-doctorante, IFRIS

Post-doctorante IFRIS (mai 2019 – avril 2021)
Projet de recherche : “Sol, herbe, cancer”. Communautés épistémiques, controverses sanitaires, réseaux et pratiques de la ‘culture biologique’ (France, 1945-1968).
Docteure en histoire, EHESS-Centre A. Koyré, Paris (février 2019)
Thèse (sous la direction d’Isabelle Sourbès-Verger) : Défendre la terre. Scientifiques critiques et mobilisations environnementales en France des années 1940 aux années 1970.

Postdoctoral fellow IFRIS (mai 2019 – avril 2021)
Research Project :“Soil, Grass, Cancer”. Epistemic communities, health controversies, and practices in organic farming in post WW2 France”.
PhD in History, EHESS-Center A. Koyré, Paris (février 2019)
Dissertation (supervised by Isabelle Sourbès-Verger) : “In defense of the earth. Critical scientists and environmental moblizations in France, 1940s-1970s”

A la croisée de l’histoire environnementale, de l’histoire des sciences et des techniques, et de l’histoire des mouvements sociaux, mes travaux de recherche s’ordonnent autour de trois axes principaux. Le premier propose une relecture de la modernisation de la société française de l’après seconde guerre mondiale qui remette au centre du récit les conflictualités sociales, les enjeux environnementaux et les sciences critiques. Le second porte sur l’émergence de l’écologie politique dans les années 1968, le renouveau des modes d’engagement et des types d’alertes durant cette période. Enfin, mon troisième axe de recherche, centré sur les mondes agricoles, s’attache à retracer les trajectoires plurielles des modernisations agricoles, des sols cultivés et des savoirs agronomiques, mettant ainsi à jour des agendas alternatifs de recherche et de progrès agricole. Mes recherches de post-doctorat explorent plus particulièrement la structuration d’une ‘culture biologique’ reliant techniques agricoles, qualité alimentaire, environnement et santé dans la France d’après guerre.
Je suis également co-coordinatrice (avec Samuel Pinaud et Sara Aguiton) du projet de recherche « Politique de la Machine Agricole. Incitations, pratiques et critiques de la mécanisation de l’agriculture en France de 1945 à nos jours » (POLMA), (IFRIS, 2019-2021).

« Histoire des “sols vivants”  : genèses, projets et oublis d’une catégorie actuelle (1930-1970) », Revue d’anthropologie des connaissances (à paraître).
« De la “croisade pour l’humus” à l’ “agriculture biologique”. Alertes savantes et mouvements paysans face à la dégradation des sols (1948-1958) », dans Margot Lyautey, Lena Humbert, Christophe Bonneuil (dir.), Histoire des modernisations agricoles au XXe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (à paraître).
“The Tractor as a Tool of Development ? The Mythologies and Legacies of Mechanized Tropical Agriculture in French Africa (1944-56) ”, in Gerald Hödl, Joseph Hodge and Martina Kopf (eds.), Developing Africa. Concepts and Practices in 20th Century Colonialism, Manchester : Manchester University Press, 2014.
Survivre et Vivre. Critique de la science, naissance de l’écologie, Montreuil, L’Echappée, 2014.
Céline Pessis, Sezin Topçu et Christophe Bonneuil (dir.), Une autre histoire des « Trente glorieuses ». Modernisation, contestations et pollutions dans la France d’après guerre, Paris, La Découverte, 2013.
« Les sols sénégalais malades de l’arachide, 1944-1952 », Monde(s). Histoire, Espaces, Relations, n°4, 2013/2, “Sociétés coloniales. Enquêtes et expertises” (dir. : E. Sibeud, C. Fredj, H. Blais).
Y. Mahrane, M. Fenzi, C. Pessis, C. Bonneuil, « De la nature à la biosphère : l’invention politique de l’environnement global, 1945-1972 », Vingtième Siècle, n°113, 2012/1. p. 127-141.