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Ouerdia Oumohand

Doctorante, UPE

Ouerdia Oumohand effectue sa thèse en sciences de gestion, sous la direction de Philippe Larédo, depuis décembre 2014. Son projet porte sur l’analyse des intermédiaires et les activités d’intermédiation entre les laboratoires de recherche académique et les industriels. L’intérêt à ce sujet a été suscité par l’exercice de son activité professionnelle depuis quelques années au sein d’une structure d’intermédiation de l’université Pierre et Marie Curie-Paris 6 (UPMC).

Résumé du projet de thèse :

Il est largement admis que l’intensité des liens entre la recherche publique et le monde socioéconomique est positivement corrélée avec la croissance et la compétitivité. C’est pourquoi, plusieurs initiatives ont été menées par les décideurs politiques afin de renforcer les liens entre l’université et l’industrie. En France, ces initiatives ont conduit à la mise en place de structures d’intermédiation à différentes échelles, au niveau régional et national, en interne et externe aux universités tels que le SAIC (Service d’Activités Industrielles et Commerciales), les SATT (Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologie), les incubateurs, les CRITT (Centres régionaux d’innovation et de transfert de technologie), les instituts Carnot, les IRT (Instituts de recherche technologique), les pôles de compétitivité etc. aboutissant à un foisonnement jugé inefficace par différents rapports. Cependant, ces rapports n’analysent pas de manière fine les activités effectives des différents dispositifs ainsi que leur utilité pour les laboratoires et les industriels. Le projet de thèse s’intéresse aux rôles et activités de ces structures, analyse leurs interdépendances, leurs éventuels recouvrements, concurrences et complémentarités ainsi que leurs effets sur les relations université industrie.