Sortie de l’ouvrage « La sociologie de l’environnement » de Stéphanie Barral, Gabrielle Bouleau et Fanny Guillet
Comment la dégradation de l’environnement transforme-t-elle les individus, les collectifs, les États ? Comment ceux-ci problématisent-ils les réponses à y apporter ? Selon quels liens avec la science et l’expertise ? Quelles sont les grandes caractéristiques de l’institutionnalisation de l’environnement ? Comment se mobilise-t-on pour le défendre ?
L’acuité de la crise écologique suscite un grand nombre de travaux relevant de traditions sociologiques distinctes – institutionnalisme, pragmatisme et sociologie critique. Celles-ci s’incarnent dans les thématiques traitées : institutions et politiques publiques, mobilisations, risques, gouvernance internationale et pratiques écologiques ordinaires. À partir de ces entrées, ce livre présente les questionnements, outils et apports spécifiques de la sociologie de l’environnement, retrace les grandes conceptions des relations entre les sociétés humaines et leur environnement biophysique, et informe sur les transformations contemporaines des sociétés.