[Soutenance de thèse] Thanh Thao PHAM – Stratégies de survie et de croissance dans un contexte de turbulence. Le cas des petites et moyennes entreprises dans le photovoltaïque.
Thanh Thao PHAM a soutenu son mémoire de thèse intitulé : Stratégies de survie et de croissance dans un contexte de turbulence. Le cas des petites et moyennes entreprises dans le photovoltaïque.
Elle a eu lieu le mardi 26 février à 14h, en amphi 110 à l’ESIEE.
Stratégies de survie et de croissance dans un contexte de turbulence.
Le cas des petites et moyennes entreprises dans le photovoltaïque.
L’objectif de la thèse est d’analyser les capacités de survie des acteurs opérant dans un segment fragmenté d’une chaîne de valeur, en l’occurrence le photovoltaïque, dont la partie aval subit des turbulences. En particulier cette thèse porte sur les entreprises privées de petite taille, de technicité moyenne ou faible. Des entretiens suivis d’une étude quantitative sur 103 firmes ont été réalisés.
Les trois principales contributions sont les suivantes.
Premièrement, une nouvelle taxonomie pour l’analyse de la diversification industrielle est proposée basée sur les frontières du marché et de l’industrie. Il en découle quatre possibilités : (1) entreprises non-diversifiées ; (2) entreprises diversifiées au sein d’une même industrie ; (3) entreprises diversifiées dans deux industries ; et (4) entreprises diversifiées dans plus de deux industries.
Deuxièmement, quatre business models correspondent à ces quatre possibilités, me permettant de démontrer qu’il existe un nombre limité de business model dans une industrie.
Finalement, j’ai identifié deux facteurs impactant les capacités de survie et la performance de croissance des entreprises à moyen terme : l’horizon stratégique des managers et le temps de réponse. Il en découle quatre trajectoires de performance. Il est également montré que les entreprises ayant les meilleures profitabilités avant la crise optent pour une stratégie de réduction qui a pour effet de réduire leur profitabilité. Inversement, celles qui ont une profitabilité moins bonne au début s’engagent plus facilement dans des investissements longs, sous condition de ressources, résultant à terme dans une meilleure profitabilité. Cela conduit à une homogénéisation des taux de retours. Outre la question de l’évolution de la performance, l’identification de ces facteurs nous a permis de redessiner les limites de la chaîne de valeur du photovoltaïque pour intégrer la production d’électricité.
Membres du Jury :
Professeur Yves LICHTENBERGER, Professeur émérite, Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS) (Président du Jury)
Docteur Corine GENET, Professeur associé, Grenoble École de Management (Rapporteur)
Docteur Barbara BREITSCHOPF, Directrice de Recherche, Fraunhofer Institute for Systems and Innovation Research ISI (Rapporteur)
Docteur Eric JOLIVET, Maître de conférence, Toulouse School of Management (Examinateur)
Docteur Aurélie DELEMARLE, Professeur associé, Responsable Académique à l’École des Ponts et Chaussées (co-Directrice de thèse)
Professeur Philippe LARÉDO, Directeur de recherche, LISIS, ENPC, UPEM et Université de Manchester (Directeur de thèse)