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Soutenance de thèse de Déborah Abhervé à l’UGE « L’usage politique de l’histoire : le cas de la restauration écologique des rivières »

L’usage politique de l’histoire : le cas de la restauration écologique des rivières.
La soutenance aura lieu à l’Université Gustave Eiffel le lundi 9 septembre 2024 à 14 heures, salle B015-B019 du Bâtiment Bienvenuë (12 boulevard Copernic, Cité Descartes, Champs-sur-Marne).

 

Une retransmission par visio-conférence est aussi prévue. Le lien sera envoyé aux personnes inscrites via le formulaire en lien ci-dessous.

Afin de faciliter la logistique, je vous remercie de remplir ce formulaire pour indiquer si vous souhaitez assister à la soutenance en présentiel ou à distance ainsi qu’au pot.

 

Le résumé de la thèse et la composition du jury sont disponibles ci-dessous.

Jury :

Rémi BARBIER, Professeur, École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg, Rapporteur

Cécile BLATRIX, Professeure, AgroParisTech — Université Paris-Saclay, Rapportrice

Pierre CORNU, Professeur, INRAE, Président

Charlotte HALPERN, Chargée de recherche, Sciences Po, Examinatrice

Gabrielle BOULEAUIngénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts, HDR, INRAE, Directrice de thèse

Stéphane FRIOUX, Maître de conférences HDR, Université Lyon 2, Co-directeur de thèse

 

Résumé :

Cette thèse explore l’usage politique de l’histoire dans le domaine de l’environnement. L’objectif est de comprendre comment la référence au passé est utilisée par les acteurs des politiques environnementales pour se faire entendre dans les luttes argumentatives. Parmi les scientifiques, l’usage de l’histoire n’est pas l’apanage des historiens. La référence au passé est aussi saisie par les ingénieurs qui utilisent le passé pour légitimer leur action, comme le montre l’analyse de la revue La Houille Blanche. Sur les rivières, les différentes coalitions de cause qui se mobilisent ont recours au passé, selon des modalités différentes. La recherche intervention menée avec le Syndicat du Haut-Rhône a conduit à élaborer un récit historique pluraliste qui fait entendre les différentes voix en présence. La thèse met en lumière la tension entre l’usage instrumental de l’histoire et la méthode historienne et démontre l’efficacité de l’histoire comme ressource politique.