LISIS
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Projets

IIABA Project – Institutional innovations for organic agriculture in Africa

The IIABA project is based on a specific finding: to encourage organic farming, it is not enough to increase organic agricultural production. It is also necessary to develop institutions that are appropriate in terms of markets, products’ “organic” quality guarantee, and public policy.

 

Durée : 3.5 ans

Date début – date fin : 19.12.2019 – 31.10.2023

Coût total : 1.498.000 EUR (UMR LISIS : 176.345 EUR)

Financeur : Agence Française de Développement (AFD)

Personnes du LISIS impliquées : Allison Loconto (PI), Francisco Garrido Garza (Doctorant), Eve Fouilleux (impliquée en tant que partenaire CIRAD)

Partenaires extérieurs : AfrONet (Tanzanie), FIMABio (Maroc), NOGAMU (Ouganda), RIAM (Maroc), TOAM (Tanzanie), CIRAD (UMR MOISA, France)

Résumé (250 mots) :

Le projet IIABA part d’un constat : pour encourager l’agriculture biologique, il ne suffit pas d’augmenter la production agricole biologique. Il faut aussi développer des institutions adaptées, tant en matière de marchés, de garantie de la qualité « biologique » des produits, qu’en matière de politiques publiques. De 2020 à 2023, INRAE aura pour objectif d’identifier des innovations institutionnelles dans ces trois domaines et de les promouvoir à l’échelle nationale et continentale. INRAE coordonne la recherche-action du projet IIABA, avec plusieurs études et l’organisation de plus d’une vingtaine de tables-rondes qui co-costruisent des marchés et politiques publiques locaux. La Tanzanie, l’Ouganda et le Maroc sont les pays pilotes du projet, mais grâce au réseau continental coordonné par AfrONet, les organisations des mouvements biologiques (NOAMs) dans 20 pays participeront dans les activités du projet. Le projet IIABA vise à catalyser un changement d’échelle de l’agriculture écologique et biologique sur le continent africain. Plus précisément, il s’agira de consolider et construire des marchés innovants au niveau territorial, innover dans les systèmes de garantie afin de créer un climat de confiance entre producteurs et consommateurs, innover dans les processus de politique publique et promouvoir le dialogue susceptible de soutenir l’émergence, le développement et la mise à l’échelle d’une gamme d’innovations biologiques. Ces actions seront accompagnées d’une recherche-action participative tout au long du projet.

L’objectif de ce projet est d’étudier les innovations institutionnelles en faveur de l’agriculture biologique au Maroc, en Tanzanie et en Ouganda. Ces trois pays représentent différentes zones agroécologiques et subissent à différent degré des pressions du changement climatique sur les ressources naturelles. Ils différent aussi en ce qui concerne le nombre d’agriculteurs engagés et les surfaces agricoles déjà converties en bio. Ils se trouvent à différents stades d’innovation sur le marché et garantissent des dispositifs, fonctionnant dans des cadres politiques différents, et le niveau d’intégration des petits agriculteurs sur les marchés d’exportation et nationaux qui diffèrent. Ces différences permettront de contextualiser des innovations spécifiques et seront utilisées comparativement au niveau du continent pour faciliter l’apprentissage et les échanges (partage de bonnes pratiques, actions collectives et échanges entre acteurs). Cela contribuera à la généralisation de l’agriculture écologique et biologique en Afrique en soutenant les efforts de mobilisation menés par AfrONet au niveau du continent (Union africaine, PDDAA, Initiative EOA).

Spécifiquement en ce qui concerne la thèse de Francisco Garrido Garza qui est financé par ce projet, la question de la directionnalité des transitions sera traité dans une analyse des activités des mouvements bio dans les trois pays. L’attention à l’entrepreneuriat institutionnel et la construction des infrastructures marchandes porteront des nouvelles idées sur la généralisation et les différentes formes d’institutionnalisation de l’agriculture biologique.

Résumé EN-FR

 

Site Web : https://afronet.online/